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Sommet des start-up : le pitch des sept meilleures sociétés : Cibiltech est le grand gagnant

Sélectionnées en amont, sept start-ups ont participé au concours de pitchs du septième sommet des start-up et de l’innovation organisé par Challenges ce mercredi 23 mars. Portrait des 7 lauréats. 

Comme chaque année, Challenges a invité 7 jeunes start-ups sélectionnées en amont dans le numéro “100 start-up où investir” à venir vendre leur projet. “Un bon pitch, c’est une histoire qui nous touche, qui donne envie”, avise en introduction Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi et figure de l’entrepreneuriat en France. Le jury, composé d’Olivier Garnier, fondateur de BryanGarnier, spécialisé dans la tech, Guillaume Vitrich, avocat White&case et Agathe Vautier, fondatrice de The Galion Project, s’est livré à un exercice épineux : celui de noter les projets et de désigner les jeunes pousses les plus prometteuses.

Cibiltech prédit les rejets de greffe 
La première place est revenue à Cibiltech, la start-up qui prédit les rejets de greffe. Lorsqu’un patient sous dialyse reçoit une greffe rénale, “c’est un jour extraordinaire pour lui détaille Stéphane Tholander, président de Cibiltech. Il peut revenir au travail, son espérance de vie augmente”. Sauf que 10 ans plus tard, la moitié greffés font un rejet. Pour y remédier, la société a mis au point un algorithme permettant de prédire les rejets de greffe à 3, 5 ou 10 ans à partir de l’analyse de paramètres de suivi clinique et biologique. De quoi permettre aux médecins d’adapter la prise en charge des patients, les traitements, et d’allonger l’espérance de vie des patients, selon Stéphane Tholander. “Le logiciel est utilisé par de grandes sociétés pharmaceutiques à qui on a vendu son utilisation pour qu’ils développent de nouveaux médicaments”, précise le fondateur. La jeune pousse travaille également avec plus d’une centaine d’hôpitaux aux Etats-Unis et dans une dizaine de pays européens. L’algorithme est aujourd’hui développé pour les greffes rénales, mais devrait, à terme, être décliné pour les greffes cardiaques et pulmonaires. Passée de 4 à 30 salariés en moins de trois ans, avec un chiffre d’affaires de 3,5 millions en 2021, la start-up s’est jusqu’ici financée sur fonds propres. Sa levée de fond va permettre d’initier son déploiement et la conduite de ses essais cliniques dans une dizaine de pays européens, pour demander l’éligibilité au remboursement par les systèmes d’assurance santé.

Interstellar Lab rend la vie plus durable sur Terre et dans l’espace 

 

Interstellar Lab, qui développe et construit des modules à environnement contrôlé pour rendre la vie possible sur Terre et dans l’espace, remporte la deuxième place. Lancée en 2018, la start-up conçoit des structures où sont recréées des conditions climatiques idéales pour permettre à la vie de se développer. Les serres mises au point par la société permettent une culture hors-sol optimisée. “Nous faisons pousser des plantes qui disparaissent aujourd’hui par exemple”, se réjouit Barbara Belvisi, présidente d’Interstellar Lab. La start-up a développé des prototypes grâce à deux contrats avec la NASA et la CNES, qui travaillent à un programme lunaire. Sur Terre, les serres fonctionnent sans intervention humaine. Dans l’espace, elles tiennent un mois minimum. La fondatrice, qui s’est entourée d’architectes, d’ingénieurs et de développeurs, explique avoir reçu 62 commandes de dômes terrestres à 200.000 euros pièces. Les capitaux recherchés doivent servir à construire des prototypes à grande échelle et à industrialiser le projet.

Tripartie, plateforme sécurisée dédiée aux achats entre particuliers 

Comment accompagner les places de marché, les e-commerçants et les distributeurs dans leur activité de seconde main pour éviter les arnaques ? La start-up Tripartie, qui a été désignée troisième start-up la plus prometteuse par le jury, a développé une solution pour sécuriser le marché de la seconde main. “Ce marché représente 7 milliards d’euros par an en France, souligne Christophe Boucrot, cofondateur et ancien développeur chez Bull. Il faut que chacun puisse acheter sereinement de la seconde main”. Via une solution SaaS (software as a service), la start-up s’appuie sur l’intelligence artificielle pour sécuriser les transactions : fiabilité du paiement via un bouton de paiement sécurisé, suivi du colis, vérification des profils des utilisateurs et résolution des litiges. Elle permet aussi aux particuliers de vendre des objets entre eux, en générant un lien de paiement sécurisé. Parmi sa cinquantaine de clients, Tripartie travaille déjà avec Anibis, le “Bon coin” suisse, la plateforme de coliving Colivme, la Camif, ou le “vinted” de La Nouvelle Calédonie, Le Trico. Son modèle repose sur des frais mensuels à partir de 350 euros pour les plus petits clients, et d’une commission de 2% par transaction.

Omie et Cie, la marque alimentaire engagée 

Omie & Cie est une marque alimentaire engagée qui ne propose que des produits de qualité, respectueux de l’environnement, des producteurs et de votre santé. “L’alimentation, c’est 25% de notre bilan carbone et ce qui compte le plus c’est l’amont agricole, soit ce qui pousse, et la manière dont on le fait pousser”, explique Christian Jorge, l’un des anciens cofondateurs de Vestiaire Collective et co-président de Omie&Cie. La révolution ? “Fabriquer des produits avec des ingrédients qui régénèrent les sols”, abonde Coline Burland, cofondatrice de la société. La start-up fabrique ainsi des produits à partir d’ingrédients issus de l’agriculture régénératrice et bons pour la planète. Elle confie la réalisation des produits à 150 producteurs et fabricants puis vend les produits en direct, en ligne, aux consommateurs. Sur le site, on trouve 250 références goûteuses qui vont des pâtes à l’huile en passant par les cookies. La livraison se fait à Paris et sa première couronne à vélo, et d’ici à la fin d’année, à Lyon également. En un an, l’entreprise labellisée BCorp a déjà généré 500.000 euros de chiffre d’affaires auprès de 5.000 foyers. 

MagrEEsource, pour recycler des aimants pour l’industrie made in Europe 

MagrREEsource veut relocaliser à court terme la production d’aimants en Europe en les recyclant, grâce à une technologie de rupture issue de l’institut Neel à Grenoble. MagREEsource récupère les aimants usagés utilisés dans l’industrie, par exemple dans les éoliennes, les fracasse grâce à de l’hydrogène pour séparer les terres rares des matériaux moins nobles. Le but est de recomposer les aimants et de les remagnétiser pour qu’ils soient opérationnels dans l’industrie. “Les aimants sont au cœur de la transition énergétique”, explique Erick Petit, issu du monde industriel. Créée en 2020, MagREEsource prévoit un chiffre d’affaires de 140.000 euros en 2022, 125 millions en 2030. La start-up lève aujourd’hui 3 millions d’euros pour lancer l’industrialisation et acheter les machines.

Hypnoledge, l’apprentissage des langues étrangères par l’hypnose

Hypnoledge est une solution “full digital” d’apprentissage de langues étrangères où l’hypnose est utilisée pour accompagner l’apprenant vers un état de conscience optimisé. La jeune pousse propose des cours de langues étrangères à distance avec une méthode d’immersion sous hypnose. Elle agit sur les dimensions cognitives (concentration, attention, mémorisation), psychologiques et émotionnelles (libération des blocages, confiance, envie de s’exprimer), et neurologiques (intégration des automatismes de langage sans passer par la traduction dans la langue maternelle). L’apprenant est plongé dans un état de concentration maximal, qui optimise le niveau de performance de l’apprentissage, explique Gershon Pinon, co-fondateur de la start-up. “Nous aidons l’utilisateur à travailler ses blocages inconscients”, ajoute le préparateur mental pour sportifs de haut niveau. Une séance dure en moyenne 30 minutes et comporte quatre phases: la mise en état d’hypnose, l’écoute active, la répétition des mots, l’éveil.  L’application facture 19,90 euros par mois pour les particuliers et revendique 120.000 usagers.

Forssea Robotics: des robots pour la maintenance des champs éoliens

 

Forssea Robotics est spécialisée dans la fabrication de systèmes sous-marins intelligents pour les industries offshore (Énergie Marine, Défense, Oil & Gas, Scientifique). La start-up conçoit des robots miniatures capables de se repérer seuls et d’effectuer des tâches de maintenance (recharge en électricité, mises à jour logicielles…) jusqu’à 500 mètres de profondeur, pour entretenir les plateformes pétrolières offshore, les câbles télécoms et électriques sous-marins, les éoliennes offshores. Leurs engins appelés Argos sont dotés de capteurs visuels high-tech et bénéficient d’algorithmes de guidage, d’une centrale inertielle (pas de GPS à ces profondeurs) et d’intelligence artificielle embarquée, permettant un pilotage longue distance en milieu hostile, depuis des centres à terre. Les robots sont placés en location à long terme, auprès de sociétés de service maritime et la société vend aussi des caméras marines avec traitement d’images pour le BTP, la défense, les mines d’exploitation sous-marine. “Il y a aujourd’hui 10.000 éoliennes dans le monde de la mer, il y en aura 40 000 dans 10 ans, détaille Gautier Dreyfus, cofondateur de la start-up. Nous voulons devenir leader mondial pour les énergies renouvelables”.

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admin

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